Message du président
Dr. Liam Swiss, Acadia University
Président de la Société canadienne de sociologie 2024-2025
Les programmes ont tous été distribués, les étudiants de troisième cycle ont été orientés et les articles soumis à la fin de l’été ont été envoyés – c’est une nouvelle année universitaire qui commence! À la Société canadienne de sociologie (SCS), cela signifie que nous allons bientôt passer à la vitesse supérieure et nous concentrer sur la planification de la Conférence annuelle 2025 après une brève interruption estivale pour le comité exécutif et notre formidable directrice exécutive. Alors que la nouvelle année se dévoile lentement, j’aimerais profiter de cette opportunité pour souligner quelques enjeux que je compte aborder au cours de la prochaine année à titre de président de la SCS.
SCS@Congrès 2025 : En août, le comité exécutif de la SCS a décidé de participer au Congrès des sciences humaines de 2025 à Toronto en mai-juin prochain. Nous avons entendu de nombreuses plaintes et préoccupations concernant les congrès récents et reconnaissons que l’expérience du congrès 2024 n’a pas été à la hauteur des attentes de nos membres. Cette année, nous espérons explorer de multiples façons de participer à la conférence annuelle 2025 de la SCS afin de répondre aux besoins de nos divers membres. En offrant une multitude de moyens de participer aux séances et de partager nos recherches, nous espérons offrir un programme de conférence simplifié qui met en valeur le travail incroyable de tous nos membres, tout en mettant l’accent sur les questions, les contributions et les séances plénières clés. Le comité de planification de la conférence se réjouit de travailler en étroite collaboration avec les groupes de recherche de la SCS pour faire de notre programme au Congrès 2025 un moment de soutien, excitant et accessible pour tous les membres de la SCS.
Conférence annuelle 2026 de la SCS : Alors que nous planifions le Congrès 2025, de nombreux membres m’ont fait part de leur souhait de voir la SCS explorer des alternatives possibles en dehors du cadre du Congrès et de la Fédération. Nous avons déjà emprunté cette voie par le passé; cependant, compte tenu des récents défis auxquels le Congrès est confronté en raison de l’augmentation des coûts, de la COVID, des conflits de travail et de la discrimination raciale, de nombreux membres de la SCS ont exprimé à nouveau le souhait de réfléchir à nos alternatives au Congrès. À cette fin, le comité exécutif de la SCS sondera les membres au cours de ce mois afin d’évaluer l’intérêt des membres de la SCS à planifier sa conférence annuelle séparément du Congrès en 2026. Ne manquez pas ce sondage et n’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires et de vos réflexions sur cette question. Il est sans aucun doute plus facile pour la SCS de continuer sur sa lancée au Congrès, mais si les besoins des membres peuvent être mieux servis par une conférence annuelle indépendante, je me sens obligé de guider le comité exécutif dans l’exploration de cette possibilité.
Gouvernance de la SCS et mobilisation des membres : Au fil de son évolution ces dernières années, la SCS a connu une croissance organique en ajoutant des dizaines de groupes de recherche et plusieurs nouveaux sous-comités. Le développement florissant de l’association de cette manière a été réjouissant. En même temps, la structure de l’association et sa gouvernance au moyen du comité exécutif semblent ne pas s’être totalement adaptées à cette croissance rapide. Le comité exécutif s’est considérablement étoffé, et pourtant il est de plus en plus difficile de trouver des membres de la SCS prêts à occuper des postes clés au sein du comité exécutif et de ses comités associés. Cette année, je travaillerai avec le comité exécutif pour explorer les moyens qui permettraient à l’association de rationaliser sa gouvernance, tout en rendant la participation à cette gouvernance plus agréable et plus accessible à tous les membres de la SCS. À cette fin, nous constituerons un groupe de travail du comité exécutif chargé d’étudier les options possibles pour rendre la gouvernance de la SCS plus adaptée à l’association et aux besoins de ses membres.
Bien entendu, rien de tout cela ne se fera en vase clos et j’ai hâte de travailler avec les membres actuels et futurs du comité exécutif la SCS pour explorer ces priorités et d’autres encore. Nous espérons continuer à renforcer la relation de la SCS avec les départements de sociologie à travers le Canada, les étudiants en sociologie à tous les niveaux, ainsi que nos nombreux groupes de recherche de la SCS. Finalement, rien de tout cela ne serait possible sans le dévouement et le leadership permanents de notre infatigable directrice exécutive, Sherry Fox — ses conseils et son expérience dans tous les domaines de la SCS seront essentiels pour faire de cette année universitaire un succès.